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TECHNIQUES DE PÊCHE

Les techniques de pêche que nous pratiquons avec quelques spécificités propres à Nosy Be.

LES PÊCHES AUX LEURRES :

Le but est de déclencher l’attaque du poisson en jouant sur deux registres comportementaux principaux, la quête alimentaire et l’agressivité – dans nos eaux malgaches, nous sommes servi - même si certains poissons - l’espadon voilier notamment – est, à une certaine période de l’année, plus joueur que mordeur.
L’arrivée de la technologie moderne a entraîné l’évolution de tous les modes de pêche et nous pouvons, en autres, distinguer :

1 - LA PÊCHES DE 'LANCER'

Par nature même ce sont des pêches très actives, dynamiques, des pêches de surface ou de subsurface, voire entre deux eaux suivant les conditions et les types de leurres utilisés. Ici, on tentera d’intercepter à vue un poisson qui trahira sa présence par plusieurs signes, là au contraire il faudra prospecter la colonne d’eau pour le faire « monter » car il sera vraisemblablement tapi au fond ou entre deux eaux.

Des situations variées font que nous serons amenés à lancer :

  • D’abord, les chasses sur les petits thonidés – les bonites, les thons rayés et le graal ! les thons jaunes ­­-. Pour ressentir toute l’adrénaline provoqué au milieu d’une chasse, les vagues et les bruits induits par les sauts des thonidés et du poisson fourrage, les piaillements stridents des Fous de Basan et Frégates, leurs ballets frénétiques et les piqués pour ne pas perdre une miette du festin, le plus sera de lancer avec un équipement « exo-léger » canne équipé d’un moulinet avec un ratio élevé (récupération rapide), d’une tresse PE 3 / 4  de 50-60  LB maximum, un bas de ligne fluorocarbone env 1,50 m en 60-70 Lb qui permettra de bien lancer des leurres de 30 à 70 g genre cuillers, castings-jigs, etc  dans le bouillonnement au cœur de la chasse.

Ensuite le « lancer lourd » ou « Popping » (anglicisme adopté par tous les pêcheur) qui vient de Popping > éclater ou du bruit « pop », « pop » que produit le leurre quand on le ramène ? On utilisera cette technique en particulier pour cibler les carangues, les GT (Giant Trevaly) mais aussi coryphènes (embusquées près d’une épave flottante par exemple), barracudas et autres. On la pratiquera sur des spots particuliers notamment sur ces chasses qui font notre régal quand nos guides localisent une ou plusieurs taches de bouillonnements plus discrets qui indiquent que les carangues et autres barracudas sont en chasse sur des bancs de poissons fourrages. Avec parfois un requin en prime !

On prospectera les zones de chasses, près des épaves flottantes, à proximité des récifs en pleine mer ….  Vous lancerez « popper », « stickbaits » flottants ou coulants, « flappers » et autres « swimbaits » entre 80 et 150 g. Comme équipement une canne de 2,30 m, 2,40 m env. équipée  d’un moulinet de qualité avec un ration élevé (il faut ramener vite !) muni d’une tresse de 80 Lb -100 LB et un bas de ligne en fluorocarbone d’env 5 m en 150 à 200 LB.

Si vous avez la chance de posséder 2 ensembles à lancer, et si vous recherchez des poissons, spécifiquement de « gros poissons », vous pouvez monter votre 2ème ensemble en version un peu plus « lourde », mais soyons réaliste ! 2 ensembles c’est parfait mais onéreux pour la plupart d’entre nous, surtout quand on pense qu’il en faudrait également 2, pour ce qui est du « jigging », à moins d’avoir pu constituer son pack d’équipement exotique au cours d’années de pêche.

Nous avons bien souvent été témoin de voyages de pêche exotique réussis avec 1 seul ensemble car on peut très bien lancer un casting-jig de 50 g et respectivement ramener un belle GT de 40 kg avec une tresse de 80 LB qui équipe un seul ensemble pourvu qu’il soit de qualité. Nous ne parlons pas d’un « popping » extrême avec des GT qui dépassent la barre des 40 kg que l’on doit sortir de récifs coupants, un environnement plutôt… délicat pour les lignes.

2 - LES PÊCHES À LA VERTICALE : LE JIGGING

Le Jigging c’est de présenter verticalement et à des profondeurs variables un leurre en plomb – plus ou moins lourd – et de forme également – plus ou moins –  élancée. Le but étant d’animer le leurre de façon à imiter -autant que se peut !! – un petit poisson, voire un calamar ou un poulpe.

On distingue :

2.1  Le « Jigging que parfois on qualifie de  » lourd ».  Cette technique est assez redoutable    dans les eaux de l’Océan Indien, notamment à Madagascar, mais elle n’est pas la panacée- (la pêche étant ce qu’elle est, la panacée n’existe pas !) –  car toutes les espèces de poissons ne réagissent pas la même chose voire pas du tout même, selon les jours.   On pratiquera le jigging à des profondeurs variables, en général de 20 à 130 m voire 150 m avec des jigs de 150 à 300 g plus ou moins effilés. Le but de l’animation : la nage erratique d’un petit poisson ou calamar ; pour ce faire, l’avant-bras animera la canne, talon coincé sous l’aisselle, par des saccades plus ou moins appuyées et selon des variables : fréquence, amplitude et vitesse de récupération. La bonne gestuelle est très importante, c’est une technique qui ne s’accommode pas de l’à peu près. Elle nécessite, outre la gestuelle, une bonne condition physique faute de quoi elle deviendra vite épuisante et ….en dégoutera plus d’un ! Si vous êtes novice, pas de problème, nos guides qui maîtrisent parfaitement cette technique sauront vous enseigner la gestuelle adéquate.

L’équipement sera du type canne de 1,40 à 1,60 max. pour que le bras de levier joue en faveur du pêcheur, avec une action souple et réactive. Puissance de 70 à  80 voire 100 Lb.  Le moulinet impérativement de qualité – les roulements à billes sont soumis à de fortes contraintes – et à ratio « lent » (la récupération ne joue pas un rôle prépondérant sauf ….quand il faut remonter un  jig de 200 g à 130 m de profondeur quand on change de spot !!!)

  • 1.Le « Slow-Jigging » est une technique de Jigging beaucoup plus ludique et tout aussi efficace sinon plus sur la majorité des carnassiers, que le « jigging classique » qui, il faut l’avouer, a mis sur le « flanc » pas mal de pêcheur ou à tout le moins impose des pauses bienvenues. Les avis divergent quant à la plus grande l’efficacité du slow-jigging. Une des hypothèses la plus retenue, à laquelle nous adhérons, est que le jig par son animation reste plus longtemps dans le champ visuel du poisson et le décide finalement à attaquer. D’autre part les carnassiers de l’Océan Indien ne sont pas plus bêtes que ceux d’Europe, le ratio calorie de ma proie est-il plus grand que les calories que je vais perdre en attaquant ? par conséquent une proie (un leurre) nonchalante ou lente (parce que peut-être blessée) sera plus tentante qu’une proie rapide !

Cette technique consiste à faire planer et papillonner son leurre, d’une forme étudiée pour cela, aux fins d’une exploration plus lente et plus complète de toute la colonne d’eau : la nage du leurre est valorisée et la présentation plus durable, le jig étant évidemment plus de temps dans le champ visuel du prédateur donc efficacité maximale. C’est une technique très prenante et subtile qui nécessite une gestuelle assez simple et minimaliste, la nage planante du leurre (le petit poisson) lors des relâchés de la bannière, est induite par la géométrie du leurre. Cependant cette technique a ses limites, on ne va pas aller chercher un thon à dents de chien par 130 m de fond ! on va cibler des poissons qui vont chercher dans la trentaine de kilos au maximum, ce qui est déjà pas mal !

Il est évident que pour plus de plaisir et ..moins de fatigue, il faut utiliser une canne conçue pour le  » Slow Ptich jigging » avec un moulinet casting. Là pas de compromis, le haut de gamme est de mise avec une tresse de 50 voire 60 Lb. C’est une aberration que de vouloir pratiquer le « slow jigging » avec des tresses de 80 lb et plus, par contre, rien ne vous empêchera d’animer un « slow jig » par 130 m de fond avec la gestuelle adéquate, avec une canne de jigging classique.

3 - LA PÊCHE À LA TRAÎNE

À Nosy Be nous considérons 2 types de traîne, à savoir :

3.1 la traîne dite légère : Lors des chasses de bonites, on emploiera de petits leurres de traîne du genre « plumes » ou « mitraillettes » pour faire provision d’appâts. Pêche amusante que l’on peut, nous l’avons vu plus haut, également pratiquer au lancer léger avec des leurres de casting ou des cuillers si nous sommes dans une chasse de thons jaunes. Vitesse de traîne de 5 à 8 nœuds

Lors de certains déplacements qui ne nécessitent pas d’aller vite, ou parce que nous aurons plaisir de faire un peu de traîne pour rechercher espadons voiliers, barracudas, thazards, etc….

On emploiera des leurres à bavettes ou à jupes voire des appâts naturels (en morceaux ou entier) ou appâts combinés. Le Guide de pêche, adaptera la position des leurres et la vitesse de traîne en fonction de ses choix stratégiques.

Le matériel n’est pas à proprement dit, un matériel de traîne spécifique. Nous utilisons en général les cannes à « jig lourd ».

3.2 la traîne dite du « Big Game Fishing »  

C’est une traîne spécifique qui cible les gros prédateurs, marlins en général mais aussi grands espadons voiliers, etc,…

En principe, c’est une technique et le poisson que cible le client. On part pour rechercher le marlin et généralement on réserve 2 à 3 jours presque exclusivement à cette technique. Nous ne parlons pas du marlin que nous allons faire presque « accidentellement » ce qui arrive plus souvent que l’on croit.

Notre matériel est du type canne de traîne avec moulinet à tambour tournant. C’est une pêche de surface que nous pratiquons avec des gros leurres à jupes ou des appâts (thonidés montage Catalina). Chez nous à Nosy-Be Pêche, vous ne disposerez pas de siège de combat. Vous devrez combattre avec un « ensemble stand up (harnais-baudriers) Black Magic ».

4 - PÊCHE À L’APPÂT

4.1 la Palangrotte

En générale pour les appâts, on utilise des morceaux de poisson (ou autres). C’est une technique très simple de mise en œuvre ; mais elle fait appel à certaines subtilités, comme le « timing » du ferrage que nos guides Sakalaves maîtrisent parfaitement.

Nous pêcherons, en dérive, principalement sur des platiers récifaux, le montage généralement près du fond (avec un plomb de 150 à 250 grammes), canne à 45o prêt à réagir instantanément en cas d’attaque.

C’est une pêche ludique,, prenante même par activité très faible , et les sensations sont fortes. De nombreuses espèces peuvent ainsi être capturées comme les mérous, vivaneaux et autres capitaines, job fish,…

4 – 2. Pêche en dérive avec de gros appâts

En principe, c’est sur le coup de midi lors de la pause-déjeuner que notre guide installera le montage.  Poissons entiers morts ou vifs, morceaux de tête ou filets, notre guide vous conseillera suivant la présentation requise.

On pourra :

  • Soit pêcher avec un montage subsurface : on ciblera alors barracudas, thazards, voiliers
  • Soit un montage entre deux eaux pour cibler carangues, « carpes rouges », requins,..
  • Ou un montage de fond pour cibler les mêmes poissons mais théoriquement  en plus gros

La ligne des 2 premiers montages sont en général pourvus de ballons indicateurs de touche. (les   clients qui veulent pratiquer cette technique de gros appâts en dérive seront bien inspirés d’emmener un ou deux paquets de ces ballons que l’on gonfle à la bouche).

NOS UNITÉS DE PÊCHE

La qualité des bateaux, tout comme celle des hommes est gage de réussite de votre séjour pêche sportive, en mer ou dans les mangroves, de vos croisières de plusieurs jours ou simplement d’une “sortie en mer” à l’occasion d’une rando sur les îles avoisinantes. (à supprimer)
Plus qu’un type, une marque, ce sont les critères de performance, de “tenue à la vague”, de confort et de sécurité qui font qu’un bateau est de qualité.
Nosy Be Pêche dispose d’une flotte de plusieurs bateaux adaptés aux besoins spécifiques de votre séjour :
  pêche sportive en mer
  pêche sportive dans les mangroves
  pêche sportive avec ou sans catamaran en base hôtelière
  Croisières de 1 à plusieurs jours en catamaran de qualité
  séjour “découverte” en bivouacs
  Ou tout simplement excursions d’un jour sur les îles avoisinantes
Boutres, pirogues, ou bateaux rapides, tous offrent plusieurs qualités qui devraient satisfaire aussi bien “aventuriers de la nature”, pêcheurs ou plaisanciers.

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